« Vivre de sa passion, c’est la meilleure solution pour être heureux »
Parce que canard sucré et canard mariné s’entendent bien, ils ont décidé de demander une interview avec Rachel, gagnante du meilleur pâtissier 2017. Comme dirait l’adage “qui ne tente rien n’a rien”, nous avons tenté et nous ne sommes pas déçues !
C’était avec ravissement que Canard Laqué a ainsi rencontré la pâtissière lilloise. Accessible, souriante et d’une grande sympathie nous retiendrons de cet échange, l’importance de croire en ses rêves. Nous sommes ressorties des étoiles plein les yeux, sans euphémisme aucun. Notre génération Y étant vouée à changer plusieurs fois de métier, Rachel constitue pour nous, un modèle de réussite à suivre sans modération.
La pâtisserie en héritage
Qu’est-ce qui vous a amené à la pâtisserie ? Depuis combien de temps la pratiquez-vous?
« j’ai grandi dans une culture extrême du faire soi-même. »
« C’est une longue histoire, j’ai un grand père qui était boulanger pâtissier mais je ne l’ai jamais connu. Mon père était agriculteur et j’ai grandi dans une culture extrême du faire soi-même.Tout venait de la maison, la crème, le pain, le pâté, le jambon… Ma mère allait au supermarché quasiment que pour la lessive. J’ai grandi dans ce truc du, si tu veux manger un truc, tu le fait. J’ai passé mon enfance à faire des confitures et toutes mes vacances à la ferme. Mon père faisait le pain, on avait cette culture pâtissière. J’ai su hyper tôt comment faire de la pâte feuilletée parce que je le voyais faire, chez moi l’idée c’était on va pas acheter des éclairs, on les fait. À une soirée étudiante, j’ai fait une pièce montée, pour la plupart des gens c’était dingue alors que ça me paraissait tout à fait normal. J’ai adoré la pâtisserie étant étudiante, quand vous arrivez dans un endroit, vous arrivez avec un gâteau. C’est un moyen de socialiser, étant un peu timide j’étais la fille des gâteaux ».
« la pâtisserie, c’est un moyen de socialiser, étant un peu timide j’étais la fille des gâteaux. »
Quel est votre parcours ?
« J’ai fais des études pour être designer de mode, de textile, j’adorais ça. A ce moment là, c’était un peu le début des blogs de pâtisserie, il y a 10 ans. Mes potes aimaient bien manger mes gâteaux mais j’avais pas de retour critique, c’était éphémère. Puis un jour, j’ai eu un blog, j’ai acheté des bouquins et je suis partie. Ce que j’aime c’était qu’il y avait tout le côté photo, c’était hyper moche au début mais je le faisais ».
« chez moi l’idée c’était on va pas acheter des éclairs, on les fait. »
Un bon pâtissier en 3 mots c’est quoi ?
« C’est quelqu’un qui est précis, qui ait du gout dans tous les sens du terme, esthétique et gustatif et puis moderne »
Plutôt chocolat ou fruit ?
« chocolat ! (rires) Le cacao c’est un fruit hein, c’est comme le vin rouge avec les raisins ! »
« chocolat ! Le cacao c’est un fruit hein. »
Quel est votre dessert préféré ?
« La tarte tropézienne ! Je suis du sud et la meilleure de Lille c’est Alex Croquet. C’est un boulanger, il a une boulangerie rue Esquermoise, c’est un passionné de pain »
Le gâteau qui a marqué votre enfance ?
« La bûche de noël, parce qu’en fait on faisait noël en famille et la bûche de noel dépendait de la taille du coffre. On transportait la bûche en voiture et donc on faisait en fonction de la place, mon père mesurait en diagonale c’était le meilleur angle, on découpait une planche de sapin pour faire le socle et c’était parti ! La plus longue qu’on ait eu c’est un peu près 2m je crois. Dans la famille on ne conçoit de faire un gâteau pour 6 personnes, pour le commun des mortels y en a pour 12. »
Pourriez-vous, vous décrire en une phrase ?
« Mon travail c’est être créative pour faire raconter une histoire à un gâteau, une recette. L’idée c’est créer un univers autour d’une recette. On dit souvent que je suis girly, je déteste ce mot, girly c’est le rose et les paillettes, c’est péjoratif sauf si on est vraiment girly. Pour moi c’est trop grande pour jouer à la poupée mais trop petite pour être une femme, un univers barbie. J’adore tout ce qui est fleur, c’est assez illustratif je passe mon temps à dessiner encore. J’ai totalement arrêté le textile, ma carte c’est illustratrice culinaire. »
La couronne du meilleur pâtissier
Que vous a apporté le meilleur pâtissier ? Qu’est ce que cela a changé ?
« Ça a tout changé ! C’est le tournant, à commencer par ma façon de patisser. J’ai tellement appris là-bas, ça permet de se remettre en question, je pense que j’ai gagné 10 ans de ma vie. J’ai sorti un livre, on a pas vingt mille fois cette chance là. Après du coup j’ai eu pleins de clients qui sont venus bosser avec moi, j’ai pu avoir un bureau, dans la vie être indépendant avoir des bureaux c’est une étape clef. Sinon pour se lancer il faut de l’argent et les moyens, je pense que j’ai gagné 10 ans de ma vie. »
« Je pense que j’ai gagné 10 ans de ma vie. »
Comment s’est passée la création du livre ? Qui l’a prise en charge ?
« C’est M6, à partir du moment où tu gagnes, ils m’ont donné carte blanche parce que j’avais déjà mon blog en ligne, ils m’ont dit que j’avais déjà un super univers donc j’ai pu faire ce que je voulais. J’ai inventé les recettes, j’ai commencé par les dessiner, j’ai testé, j’ai écris. J’ai pu faire le shooting photo et les choisir et après c’est moi qui ait fait toutes les petites céramiques qui sont dans le livre. Enfin bref j’ai tout fait de A à Z. »
Que recommanderiez vous à quelqu’un qui voudrait se lancer dans l’aventure du meilleur pâtissier ?
« Y aller pour gagner (rires) je suis à moitié sérieuse. Il faut y aller pour les bonnes raisons, il faut pas y aller pour passer à la TV ou pour satisfaire un besoin de notoriété, ça marchera pas parce que les conditions de tournage sont dures. Si tu y vas juste pour être connu, tu vas faire de la merde. Il faut y aller motivé en se disant je vais jusqu’au bout ! C’est vraiment très dur. Quand on regarde l’émission il y a pleins de plans avec la piscine, les oiseaux, ça parait vachement calme. »
Quand votre candidature a été validée, comment vous êtes-vous préparée ?
« Quand j’ai su que j’y allais je me suis entrainée, 3 semaines je crois. Je me doutais qu’une fois sous la tente on est pas au calme. Donc je m’étais entrainée à patisser avec du bruit, genre France inter et skyrock à fond, en même temps. Pour m’entrainer à dissocier mon cerveau, à être concentrée, pouvoir lire une recette et en même temps être hyper gênée. J’étais quand même loin du compte parce que la réalité sur le plateau c’est 12 candidats, donc 12 fours, 12 robots.. qui font bip bip plus les journalistes, les caméras autour, en tout y a plus d’une centaine de personnes pour tourner. Et donc t’as un journaliste qui te suit comme ton ombre et qui te pose des questions pendant que tu travailles, faut faire les pesées et en même temps répondre au gars. Il faut vraiment avoir 2 cerveaux, même 3 je crois (rires). On s’en rend pas du tout compte c’est sur mais c’est pour ça que parfois y a autant d’erreurs dans les préparations. C’est un travail quand même compliqué de répondre à quelqu’un en faisant un milliard de trucs en même temps. »
« Il faut vraiment avoir deux cerveaux, même trois je crois ! »
Que dire du tournage ?
« Il faudrait une journée pour parler de ça. C’est à la fois génial et à la fois un cauchemar ! C’est génial parce qu’on rencontre des gens de ouf. Gabriella c’est comme une soeur pour moi maintenant. On est propulsé dans un univers de dingue, qui est très très dur alors forcément on se rapproche. Pendant longtemps je regardais l’émission, je comprenais pas pourquoi ils pleuraient alors que ça faisait deux jours qu’il se connaissait, mais maintenant j’ai compris ! Quand Christina est partie la première j’ai chialé pendant une heure. Ce qu’on vit est tellement intense qu’on doit se serrer les coudes et faut s’unir très fort sinon c’est extrêmement dur. En gros on tourne du lundi au vendredi, on se lève à 5h30-6h et on se couche il est 2h-3h du matin, c’est hyper intense. Tout prend un temps de dingue, quand on nous voit juste rentrer dans la tente, rien que ce plan là demande au moins une heure de tournage. Et donc faut s’imaginer ça par tout ce que vous voyez. « A vos marques patisser » c’est un faux départ, ça se joue. En fait les scènes de présentation de gâteaux c’est long, c’est environ 3 quarts d’heure par gâteau. Donc au début on est 12 c’est hyper long ! Les premières dégustations, surtout sur l’épreuve créative, c’est 3h30-4h et il fait soit très froid soit très chaud. J’ai beaucoup d’élèves qui viennent en atelier, rêvant de faire de la pâtisserie qui ont cette image du meilleur pâtissier, calme, mais il faut comprendre que patisser c’est hyper physique. »
Vous avez vraiment le temps imparti ?
« La fatigue s’accumule, le stress. Quoiqu’il t’arrive t’as vraiment le temps indiqué, le plomb de ta plaque saute et bah tant pis t’as du temps en moins sur ton épreuve, tu te démerdes quoi. Pour la première épreuve, mon robot était monté à l’envers, il a jamais marché et bah j’ai galère pendant toute la première épreuve et tant pis pour moi quoi. Quand on participe à l’émission, on arrive à l’hôtel, on pose nos affaires et on va voir le château… bam première épreuve mais on ne sait pas où est le matériel, tu ne sais pas comment marchent les fours, les plaques. Le tournage c’est sur plusieurs semaines, 1 mois et demi de tournage quand on va en finale. C’est en vase clos, on est totalement décalé en terme d’horaires, on a plus de notion du temps, de ce qu’il se passe dehors. C’est clair qu’il faut tenir psychologiquement, et physiquement. Franchement quand à 2h du mat vous avez le choix entre appeler votre mec et dormir et bah vous choisissez l’option dormir. Entre vous douchez et dormir vous dites je dors. »
Qu’est-ce que ça fait de rencontrer Cyril et Mercotte ? Sont-ils aussi cool que ce que l’on ressent derrière l’écran ? Bonne ambiance sur le plateau ?
« Déjà Mercotte, pour faire tomber le mythe, elle est hyper gentille ! Souvent les gens la trouve trop dure, mais c’est le montage ils prennent que les moments où elle est vraiment critique. Quand elle nous voyait pleurer, elle nous aidait vachement à relativiser et nous disait toujours « pleure pas t’inquiètes c’est que des gâteaux ». Cyril c’est différent, à l’écran il parait hyper avenant, il est jovial et tout. C’est une partie de sa personnalité, qui existe vraiment, après il faut pas oublier que c’est un concours et bah nous donc nous on est les candidats et eux les jurés. Beaucoup de personnes regardent cette émission en fantasmant TOTAL sur Cyril en pensant que nous les candidats tous les soirs on va boire des coups avec eux après le tournage. Déjà on se couche à 2h tout le monde est claqué, personne ne veut aller boire un coup. Et de deux, Cyril est un membre du jury, on imagine pas des élèves aller taper dans le dos de leurs profs. Cyril c’est un business man, c’est le producteur de l’émission. Donc oui c’est un mec hyper sympa, il est hyper occupé, il est pas très dispo. C’est pas Cyril qu’on va voir à la fin de l’épreuve pour lui dire, écoute comment je peux faire mon biscuit cuillère, il est pas là. Faut arrêter de fantasmer totalement sur cette relation candidat/jury. »
Quel est votre meilleur souvenir de l’aventure ?
"Quand j’ai donné mon tablier bleu à Gabriella. Ouais, clairement, on s’est détestées autant qu’on s’est aimées. On a passé le casting ensemble, elle était là avec un charisme de fou, ses cheveux volumineux, chemise en jean, pin up et moi j’avais un col Claudine, un carré, les opposés.. Elle est direct venue me voir en me disant « ouais ça se voit que t’as déjà fait de la TV, t’es à l’aise de ouf », alors que pas du tout, j’étais hyper timide et réservée. Je me suis dit « j’espère qu’elle va pas être prise », parce que si on était prise à deux je pensais que ça serait un enfer, la pire ennemie quoi. Finalement sur l’émission on a parlé ensemble, on est devenues très très proches, on s’est plus jamais quittées. Elle connaissait rien Gabi, elle faisait du cake design, je lui ai dit « je vais t’apprendre à tempérer du chocolat, je vais te filer tous mes bouquins, tu vas réviser ». Je lui ai promis qu’on irait en finale ensemble ou rien, au bout de 3 jours j’imaginais pas l’aventure sans elle, je lui ai dit « tu vas aller en finale », parce que c’était mon binôme. On a passé nos weekends à réviser ensemble et je lui ai promis qu’elle aurait le tablier bleu et donc quand je lui ai donné j’étais hyper contente. ».
Est-ce que vous avez gardé contact avec d’autres candidats ?
« Oui avec Gabi, Clément ou Leila. J’essaye de voir Gabi une fois par mois, donc assez souvent. Clément étant à Bordeaux c’est beaucoup plus compliqué. Et Leila, quand je vais à Paris c’est toujours en speed donc c’est rare quand on se voit ».
Un petit secret à divulguer sur l’émission ?
« Dans l’émission on a des grosses cellules de refroidissement qui sont à -50 degrés. C’est un gain de temps mais c’est un grand bordel. En gros quand je dois mettre en cellule, vous vous voyez qu’on le met dans le frigo. En réalité on prévient quelqu’un qui filme et ensuite on transfert en cellule, parce qu’à la TV on doit faire croire que c’est dans le frigo, c’est une prise de tête pas possible. »
Pâtisserie pour une nouvelle vie
Vous êtes active sur les réseaux sociaux, est-ce primordial pour vous ? Qu’est-ce que cela vous apporte ?
« Ma vie privée j’en mets très peu, je suis un peu je t’aime je te hais avec les réseaux sociaux. Je trouve que c’est un outil génial que j’exploite pas du tout à fond mais ça va changer en 2019. Je ne pense pas que ça soit obligatoire, on peut réussir sans les réseaux sociaux. Certaines entreprises n’ont pas besoin d’Instagram d’autres si, il ne faut pas se forcer. Je suis active mais ça s’est fait naturellement, j’ai créé mon compte après le meilleur pâtissier, quand j’ai gagné en me disant « maintenant c’est bon j’ai la légitimité ». J’ai pas été très maligne j’aurais du le faire au début de l’émission comme l’ont fait les candidats de cette année. Les réseaux sociaux ça dépend de ton activité, mais si on vend des pneus on s’en fou d’Instagram, on en a pas besoin. Ce que j’adore sur insta ou Facebook, j’ai une petite communauté hyper fidèle, je sais que j’aide des gens et c’est hyper gratifiant. C’est gratifiant de me dire que ma petite expérience, les petits conseils que je donne vont aider. »
Vos bonnes adresses, pâtisseries dans le coin de Lille ?
« Ah ouais, j’en ai plein ! Mais je sais pas si je vais les donner (rires). En tout premier, top du top c’est une pâtisserie, l’ogre de Carrouselberg. C’est un nom hyper compliqué à retenir mais une fois que tu l’as en tête c’est bon ! C’est deux jeunes qui ont ouvert dans le vieux Lille et c’est dingue ! C’est hyper bon, en fait ils ont une toute petite carte, 6 pâtisseries différentes max. Il y a pas de colorant ou très peu c’est que des choses de saison, c’est délicieux ! C’est mon top one ! En moyenne c’est 5 ou 6 balles la pâtisserie mais y a un tel boulot dessus que finalement c’est pas très cher. Ils font des petits choux carrés avec du craquelin dedans c’est fourré à la crème à la vanille, si vous avez l’occas, goutez c’est addictif. Vous en goutez un, vous prenez une boite de dix (rires). Après je dirais chez Quentin Bailly évidemment pour les chocolats. À Gambetta, la maison Doucet , tout est bon chez eux. Et pour les éclairs, la boulangerie Leprêtre, c’est ringard à souhait mais c’est un des meilleurs éclairs, quand j’en mange je retrouve les éclairs de mon père. »
Vous envisagez d’ouvrir une pâtisserie ? Un jour peut-être ?
« Pas du tout, je suis pas pâtissière. Ce que j’aime c’est créer, avoir une pâtisserie c’est pas conciliable avec une vie de maman. On se lève à 3h du mat pour finir tard. C’est pas une vie qui me fait rêver ! Je sais que ça fait fantasmer, les gens pensent qu’on met deux trois vermicelles sur des muffins et on papote avec les clients pendant que ça sent la guimauve. Mais, la réalité c’est le labo, des heures debout à faire des kilos de crème pâtissière et porter des trucs super lourds, c’est hyper physique. Moi ça me fait pas rêver ! »
« Je sais que ça fait fantasmer d’avoir une pâtisserie, les gens pensent qu’on met deux trois vermicelles sur des muffins et qu’on papote avec les clients pendant que ça sent la guimauve. »
On va vu dans la voix du Nord que vous aviez ouvert un studio de design culinaire ? Quel est le concept ? Comment ça marche ?
« Les clients viennent nous voir, souvent des marques qui ont un lien avec l’alimentaire mais pas forcément. Ça peut être un robot, un nouveau chocolat…Soit je fais un tournage où on me voit moi, soit c’est quelqu’un d’autre. Je m’occupe de la création des recettes, de la mise en scène. Parfois il n’y a pas de tournage, c’est juste des photos. Je travaille pas mal avec Alice délice. Souvent je fais des pâtisseries, je les prends en photo, je travaille aussi avec Electro dépot. Souvent ce sont des choses qui se retrouvent en vitrine, c’est en fait l’idée de mettre en avant des produits. Je vais travailler avec Guy Demarle, les tapis reliefs, pour étaler par exemple de la pâte sablée, je vais leur redessiner toute leur gamme de noel. Enfin en règle générale, l’idée c’est souvent autour de la photo, vidéo pour mettre en avant les produits. »
Où en êtes-vous avec votre chaîne Youtube ?
« Ahahah…Bah faudrait qu’on soit 4 quoi. C’est un peu comme mon compte Instagram qui était en stand by parce que je considérais que j’avais pas de truc assez beau à montrer. La chaine Youtube ça sera quand j’aurais de l’argent, du temps, parce que ça demande du temps. Il faut au moins 2 jours de boulot pour une vidéo. Pour la pâtisserie dès qu’il y a des prises au froid on double les préparations, parce qu’on va pas attendre que ça refroidisse. J’aimerais trouver un concept créatif qui sorte du commun, des tutos recettes ça m’intéresse pas ils sont des centaines et ça marche très bien. Le concept de la chaine youtube c’est se montrer et je suis pas très fan. »
Vous donnez des cours de pâtisserie à Lille ?
« Je donne des ateliers de pâtisserie, à la boutique à patisser depuis plus d’un an. C’est pas mal blindé, c’est rue de Paris ! C’est toutes les semaines, en général le mercredi. C’est une toute petite boutique qui paie pas de mine, je l’ai connu avant l’émission. C’est la seule boutique à Lille où quand on fait de la pâtisserie, c’est à la fois amateur mais semi-professionnel. C’est tout petit mais y a un choix de maboule ! »
Nos cœurs de petits canards vont en direction de Rachel. Bien plus qu’une gagnante du meilleur pâtissier, elle est aujourd’hui une source d’inspiration. Le maître mot sera de ne jamais cesser de croire en la réussite, rien n’est impossible. Merci encore à toi Rachel, ton accueil et ta joie de vivre nous ont charmé ! C’est avec plaisir que nous continuerons à réaliser tes recettes, qui sait, peut être qu’un jour nous aussi, notre nom retentira !
En toute amitié,
Canard Sucré et Canard Mariné
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